Nous quittons Salta par le bus de 10h30, bien assis dans nos sièges aux premières loges. Dans la première section du trajet (Salta – JuyJuy), on se croirait dans un paysage québécois (arbres, plaines vallonneuses). Après JuyJuy, les monts enneigés réapparaissent au loin, les cactus reviennent et les villages que nous croisons comment à dégager du « pittoresque ». Dans le dernier tiers, le spectaculaire commence. Les montagnes désertiques recommencent tout comme le spectacle géologique des couleurs sur celles-ci. Nous arrivons à Tilcara en milieu d’après-midi. Nous sommes à 2461 m.
Ici, on retrouve un parfum de Guatemala. Pas dans la forme des rues (ici, c’est quadrillé) ou des maisons (ici, c’est l’adobe ou le pisé lors qu’au Guatemala, c’était le Parpaing), mais dans leur caractère traditionnel et par la poussière qui flotte. Par contre, ici les montagnes ne sont pas recouvertes d’arbres. Le climat est semi-désertique.
Notre hostel, Malka, est vraiment sympa. Un peu en hauteur par rapport à la toute
petite ville de Tilcara. Différentes petites
casas avec une cuisine et 3 chambres-dortoirs chacune. Felipe, à l’accueil est très gentil et très
aidant. Il nous propose un programme
pour le lendemain : la Garganta del Diablo et la Pucura.
Mais pour le souper, il nous propose un
endroit où nous pourrons entendre de la musique En vivo (Live !). Wow, notre premier spectacle depuis notre
départ. La Peña de Carlitos est devant
la place au centre du village. Au menu,
nous choisissons 3 plats de lama que nous nous partageons à 4. L’escabeche, cube de lama mariné sur un nid
de riz et de légumes marinés. C’est
servi tiède et c’est bon ! L’estofado (à l’étouffé) est genre de
bouillie de lama avec tomate, servi avec du riz et c’est cuit dans un pot de
terre cuite comme le pastel de choclo ou nos bonnes vieilles bines.. Ça aussi c’est bon. Et finalement, le churasco de lama. Un steak
de lama servi avec des patates grelots. C’est bon, mais pas autant que les deux
autres plats. David essaie le Fernet,
l’Alcool nacional des Argentins. Ça
goûte un peu comme un alcool fort à la Root Beer. David aima ça. Rachel pas
plus que la root beer.
Vers 21h30, le spectacle commence ! Un trio à flûte de pan, guitare, chant et
percussions. De la belle musique des
Andes. Pour la dernière pièce, Carlitos accompagne le trio à la guitare et au
chant et un des musiciens joue d’une sorte de grande Trompette, le Erke. C’est tellement long comme instrument (plus
de 7 pieds), que le garçon s’amuse à le promener au dessus de nos têtes :
ce qui fait bien rire les gens et qui propose une bonne finale de spectacle. Avant de quitter, nous avons acheté leurs deux
disques compacts.
La
Garganta del Diablo
Après un déjeuner fait de pain maison et de
confitures artisanales, nous prenons quelques minutes pour faire un peu de
lavage en plein air. Rachel souhaite
avoir un lavabo extérieur comme ici pour le faire à la maison !!!
Vers 11h00 on descend vers le centre du
village pour effectuer notre excursion du jour : La Garganta del
Diablo. Pour s’y rendre, il faut faire
4 km en montagne. Comme il est tard dans
l’avant-midi. Que nous avons déjà un peu
faim, nous décidons de prendre un REMIS (taxi) pour se rendre à l’entrée du
sentier en haut de la montagne. Nous
profitons ainsi du soleil pour pique-niquer au pied de la cascade un km plus
haut (à plus de 2900 m.). Nous avions à traverser à
plusieurs reprises le ruisseau. Des
défis amusants pour les enfants et les grands.
Cette fois-ci, nous sommes tous restés au sec jusqu’à la cascade… car on
s’y est trempé la tête et les pieds.
On dine tout près d’un couple de Français en
voyage depuis 3 mois. Avec eux, il y a
un petit chien qui les a suivis depuis le village. Nous redescendons avec eux. Le paysage vu du sentier est vraiment
magnifique. Certaines sections sont au
bord du ravin, attention au vertige…
(hein Florent !)
À la croisée de deux chemins, nous quittons le
couple pour poursuivre notre aventure vers la Pucara de Tilcara (une ancienne
forteresse inca reconstituée par des archéologues). Nous y rencontrons un autre
Français du même prénom que le précédent : Julien ! Et surprise, il est accompagné du même petit
chien.
La Forteresse est constituée de plein de
maisons en pierre et en bois de cactus.
Elle est située sur un promontoire qui offre une belle vue panoramique
sur les deux extrémités de la Quebrada de Humahuaca. Ici, elle est large comme une vallée. Les plates-bandes sont aussi des arrangements
de cactus. Rachel y a mis le genou pour
prendre une photo en contreplongée… Ça pique pour vrai ! Et c’est
foutrement solide une épine de cactus.
Après cette tournée, nous réalisons une petite
visite dans le jardin botanique de cactus.
On voit alors, les cactus avec du poil, pas de poil, pas d’épines, droits, mous, plier, peu plier, serpentant le sol, … Pendant ce temps les
enfants s’occupent d’un petit groupe de lamas à côté.
Avant de remonter au village, petit détour par
des échoppes d’artisans. On y trouve de
petits chapeaux traditionnels faits en feutre.
Pour le plaisir des touristes, il y en a de toutes les couleurs. Ça fait penser au chapeau de feutres portés
il y a longtemps par Jocelyn quand il avait une grosse barbe.
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