Samedi matin, on prend notre temps à l’Hostal Malka. Le décor et l’ambiance nous retiennent
ici. Les enfants jouent avec Maggi et
Lula, les chiens des proprios. Nous, on
se rattrape dans nos publications de blogue.
On va prendre le bus en après-midi pour Humahuaca, 41 km
plus loin, 500 m plus haut. On dine au
Colonial, une recommandation bon marché du Routard. Rachel qui a envie de quinoa depuis 2
semaines (car on approche de la source du quinoa : l’ancien empire
inca). Ici, on goutera à du quinoa en
crème (un peu comme du maïs en crème) sur du lama. C’est bon, une fois qu’on tasse les 2-3 petites
bibittes à farine ayant cuit dans la crème.
Mais on ne s’en fait pas trop.
Les petites bibittes … cuites, ne mangent pas les grosses. Vraiment, autant les cafards nous ont dégoutés
pour 3 jours, autant on ne s’en fait pas trop avec ces petites bibittes.
Le quinoa est une céréale ancestrale dans la culture
inca. Aujourd’hui c’est en Bolivie qu’il
s’en cultive le plus, mais on en fait pousser aussi dans les pays limitrophes
de même qu’aux États-Unis et au Canada.
C’est une céréale « bio » par nature, car elle nécessite peu
d’eau et pas d’insecticide. Nous avons
lu tout ça au restaurant où nous en avons mangé. C’est le chef-proprio qui nous a mis un
article récent de journal sous le nez.
15h15. On se rend à pied au terminal avec nos gros sacs. On quitte pour Humahuaca. 1h de bus local, 2,50$ chacun. Ce déplacement
nous fera traverser la ligne du tropique du Capricorne. Une sculpture en forme de triangle blanc
marque la démarcation. Pour refaire la
blague du Routard, « on pensait voir une ligne au sol qui marquait la
démarcation ».
La ville de Humahuaca
et la Posada el Sol
L’auberge de jeunesse Posada el Sol est un regroupement de
petites habitations autour du bâtiment principal où se trouve la cuisine. Nous y avons une « habitacione »
avec 2 chambres. Yesss! Nous y rencontrons des voyageurs de partout
(Argentine, Angleterre, Autriche, Italie et Allemagne). Élodie parle de plus en plus en Espagnole
avec les voyageurs qu’elle rencontre. On
s’y fait cuire au bon poulet pas gras du tout et très gouteux. Nous en aurons pour 3 repas (2 de poulet et
un de bouillon).
Deuxième jour à Humahuaca. Après les discussions
internationales du maton, nous partons visiter la petite ville. Humahuaca est une ville un peu plus grosse
que Tilcara (le double, soit 8000 habitants).
Elle se trouve à 2950 m. d’altitude, mais comme la vallée est plus
large, on se sent moins élevé qu’à Tilcara. Elle a une intégrité architecturale
encore plus affirmée. On se promène un
peu au centre avec sa place, son église et l’impressionnant monument aux héros
de l’indépendance.
C’est une ville plus grande, mais moins centrée sur le
tourisme. À une exception… En ce dimanche, nous aurons la chance de voir une
apparition du Santos local. En effet, on
nous annonce qu’à midi tapant, le Santos sortira par une fenêtre d’un bâtiment
qui est probablement le presbytère. On
attend sur la place centrale, avec 2 ou 3 groupes organisés de pèlerins
probablement ici pour ça ainsi que plusieurs fervents locaux!
À midi, l’Ave Maria démarre, les volets
ouvrent et un San Francisco articulé s’avance tranquillement comme le
coucou d’une horloge grand-père. Il
baisse la tête, avance le bras, puis recule, rebaisse le bras et redresse la
tête. C’est tout! Ça dure 4 minutes, il bénit ainsi la ville à chaque midi et les pèlerins semblent
ravis. Ouin! Élodie a trouvé ça niaiseux. Nous, nous sommes juste assez polis pour
éviter de le dire. Ce spectacle terminé,
la vie reprend son cours dans la place centrale. Les vendeurs recommencent à proposer
chapeaux, flutes, porte-clés, chapelets, bijoux, etc.
Après un diner de lama (maintenant, ce sont les enfants qui
en redemande, mais c’est ça nous fait plaisir, c’est bon), nous revenons à
l’hostel pour y relaxer un peu et laisser (encourager!) les enfants faire
quelques devoirs.
En fin d’après-midi, nous allons visiter les collines
derrière notre hostel. Il s’agit
notamment de la Peña Blanca, une colline de sédiment blanc où l’on retrouve un
petit sanctuaire à la vierge. Une fois montés
au mirador, nous poursuivons vers les collines plus hautes à l’arrière. C’est invitant, mais nous ne trouvons pas
l’accès pour y monter. Les enfants aimeraient
bien y aller. Les parents n’osent pas
aller dans les bosquets d’arbres épineux.
Mais en revenant, nous apercevons une petite famille redescendre les
collines. Nous voyons donc que c’est
faisable, nous le ferons demain!
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